Prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS) dans une entreprise, c’est aussi contribuer à développer un processus d’amélioration pérenne de la qualité de vie au travail.
Comment définir la qualité de vie au travail ?
Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la qualité de vie au travail “désigne les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises”.
Soucieuses de préserver le bien-être de leurs salariés, de nombreuses structures s’engagent ainsi dans une démarche d’amélioration continue sur les différents postes de travail. Mais dans cette volonté d’agir, certaines entreprises ne savent pas comment intégrer au mieux la prévention des TMS dans ce processus, et se retrouvent ainsi démunies de solutions.
Pour pallier cela, MOOVENCY a décidé de vous proposer une analyse de ce processus avec une explication des étapes d’amélioration continue, ainsi qu’une illustration concrète de la bonne démarche à mener.
On fait le point sur le sujet?
Sommaire de l'article
L’intégration des TMS au coeur d’une démarche d’amélioration continue de la qualité
1 – L’ÉTUDE DES RISQUES DE TMS
2 – AMÉNAGEMENTS ERGONOMIQUES
3 – FORMATION & SENSIBILISATION
4 – INTÉGRER LES SALARIÉS À UNE DÉMARCHE COLLECTIVE
5 – UNE ÉVALUATION CONTINUE
CAS D’USAGE – Amélioration continue
L’intégration des TMS au coeur d’une démarche d’amélioration continue de la qualité
Dans le cadre d’une amélioration continue de la qualité, tout le monde est motivé pour mettre en place la bonne démarche, mais comment passer de la volonté aux actes ? Différentes étapes clés sont à identifier et à mettre en place pour prévenir les TMS de vos salariés.
1 – L’étude des risques de TMS
Pour élaborer un plan d’action concret, il est essentiel de prévenir les TMS et identifier les tâches les plus contraignantes d’un environnement de travail. En effet, de nombreux salariés peuvent se retrouver en difficultés à cause de douleurs générées sur un poste, c’est pourquoi il est nécessaire d’évaluer les risques.
Grâce à l’intervention d’ergonomes (internes ou externes à la structure), vous pouvez réaliser différentes évaluations ergonomiques et ainsi cartographier les différents risques et facteurs de TMS sur un poste de travail.
Tout le monde est motivé pour mettre en place une démarche de prévention des risques professionnels, mais comment passer de la volonté politique aux actes ? On y vient !
2 – Les aménagements ergonomiques
Maintenant que les contraintes d’un poste sont identifiées et suivant les rapports d’analyse, il est désormais temps de prioriser les futures mesures de prévention et émettre des préconisations d’aménagement.
Assurez-vous que les futures solutions d’aménagement permettent de réduire la contrainte physique des opérateurs, de soulager les articulations les plus sollicitées tout en favorisant des mouvements plus naturels et sûrs.
Il ne faut pas oublier les aspects organisationnels généraux du poste (rotation d’équipe, révision de l’organisation du poste de travail…), les flux de produits et personnes et les risques psychosociaux. Ce sont aussi des facteurs aggravants qu’il faut prendre en considération si l’on veut que la démarche soit pérenne dans le temps…
3 – Formation & Sensibilisation
Le plan d’action est désormais mis en œuvre et les postes en cours d’aménagement pour réduire les risques. Et maintenant ?
Dans la continuité de cette prévention, il est désormais impératif de mettre en place des formations et sensibilisation des TMS auprès de vos salariés ; pourquoi ? Tous les salariés n’ont pas le même degré de connaissance de ces risques, ni la même perception, alors qu’ils y sont confrontés quotidiennement.
Sensibiliser et former un employé à la prévention des TMS, c’est aussi l’engager dans votre démarche d’amélioration continue. Un salarié concerné sera ainsi plus attentif et vigilant aux facteurs de risques.
Un avantage essentiel à un processus d’amélioration de la qualité au travail, n’est-ce pas ?
4 – Intégrer les salariés à une démarche collective
Dans cette volonté d’intégrer les salariés à la prévention des TMS, adopter une approche collective est un enjeu d’amélioration continue de la qualité ; comment ?
Tout simplement, dans le même effort que la sensibilisation, faire participer les salariés à des ateliers de co-conception, les interroger sur leurs ressentis physiques ainsi que faire quotidiennement un bilan avec eux renforce la mobilisation des salariés. Les employés sont désormais en plein cœur du processus de prévention des TMS et de véritables acteurs de la démarche d’amélioration continue.
5 – L’évaluation continue
Pour pérenniser toutes les actions entreprises, désormais faites place à un suivi régulier des résultats grâce à différents indicateurs de performance, qu’ils soient quantitatifs (mesurables par des chiffres) ou qualitatifs (sondages, entretiens, questionnaires…).
Ils vont vous permettre de faire le point sur la situation et évaluer les conditions de travail, en lien avec vos objectifs et votre démarche d’amélioration continue : faut-il revoir les préconisations ? Les indicateurs vont-ils dans le bon sens ?
Cette évaluation régulière va permettre de vous assurer un bon suivi et renforcer vos différents champs d’actions.
Voici les principales étapes clés d’une prévention des TMS dans le processus global de l’amélioration de la qualité. Grâce à cela, les structures, quelles que soient leur activités, peuvent améliorer l’environnement de travail, mais aussi gagner en productivité tout en respectant leurs objectifs.
Mais concrètement, comment cela se passe sur le terrain ? Découvrons ensemble au travers d’une illustration concrète comment MOOVENCY et les solutions KIMEA contribuent à prévention des TMS dans une démarche d’ amélioration continue.
CAS D’USAGE – Amélioration continue
Prenons le cas d’une entreprise du secteur industriel, d’un effectif inférieur à 50 salariés. L’objectif de la direction est le suivant : Accompagner un projet d’amélioration qualité associé à une optimisation des sollicitations biomécaniques des opérateurs sur le poste.
Grâce à une précédente évaluation des contraintes sur les postes (réalisée avec les outils KIMEA), les risques ont d’ores et déjà été identifiés. Cependant, un questionnement persiste : Comment être sûr que les actions correctives proposées ne vont pas nuire aux objectifs de l’entreprise ? Voyons ensemble la démarche entreprise par notre structure :
Quels résultats en tirer ?
Ainsi, pour notre entreprise du secteur industriel :
- Une économie directe et indirecte de 16 500 euros ;
- Un plan d’action ergonomique encadré ;
- Une durée du projet optimisée ;
- Une réduction des arrêts maladies ;
- Pas de pertes en productivité.
Mais surtout… Une démarche d’amélioration continue respectée et alimentée.
Cette illustration met ainsi en lumière les enjeux de la prise en charge des facteurs de TMS dans une démarche d’amélioration continue.
Grâce aux solutions KIMEA, notamment au calcul automatisé des scores sur la plateforme KIMEA CLOUD, l’intégration des TMS au processus permet ainsi une économie à la fois de façon directe et indirecte sur les coûts qu’ils représentent. N’importe quelle structure peut ainsi envisager et structurer des actions pérennes pour ses salariés.
Une qualité de vie au travail préservée, des risques évités.
Et si demain, c’était à votre tour de franchir le cap et d’intégrer la prévention des TMS au cœur de votre démarche d’amélioration de qualité de vie au travail ?
MOOVENCY vous accompagne dans la prévention des TMS et vous propose des prestations clef en main ou sur-mesure pour quantifier les risques. Notre mission : aider les entreprises à être porteurs de leur démarche de prévention au sein de leur structure et des actions à mener auprès de vos salariés.
