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Difficile de passer à côté d’une telle statistique. 95 % des maladies professionnelles reconnues dans le secteur du transport et de la logistique sont liées à des troubles musculosquelettiques (TMS). D’ailleurs, les accidents du travail sont très fréquents : ils sont deux fois plus nombreux que dans les autres secteurs.

Et nous le voyons bien chez nos clients : les spécificités liées au secteur de la logistique sont généralement des facteurs aggravants aux risques professionnels qu’ils rencontrent. Du dos aux pieds : tout le corps des opérateurs subit des sur-sollicitations.

C’est pourquoi nous souhaitons prendre un peu de recul pour faire le point. Que se cache-t-il derrière ces chiffres ? Pourquoi le secteur de la logistique est-il sévèrement touché par les TMS ? Et que peut-on mettre en place pour limiter les risques ?

Voyons cela ensemble.

Le secteur de la logistique : foyer de troubles musculosquelettiques

Le secteur de la logistique en France

Lorsque l’on évoque la logistique, on parle de gestion des flux. L’objectif est simple : faire en sorte que le bon produit arrive au bon destinataire. Et ce, dans les meilleurs délais. C’est pourquoi toutes les opérations regroupant l’entreposage, la manutention, la coordination, le transport et le pilotage des stocks de produits convergent vers cette même ambition.

D’un point de vue économique, on peut noter que le poids du secteur de la logistique en France est considérable. Rien qu’à l’échelle mondiale, nous sommes sixièmes sur le marché. Et, en Europe, nous pouvons croquer dans la médaille d’argent : nous sommes en deuxième position.

Concrètement ? Le secteur de la logistique, c’est 2 millions d’emplois. Et une centaine de métiers différents, tels que :

    • cariste ;
    • chauffeur-routier ;
    • préparateur de commandes ;
    • manutentionnaire ;
    • technicien logistique ;
    • ou encore inventoriste.
Secteur de la logistique : la voie des TMS

Les risques professionnels du secteur de la logistique

À présent, voyons quels sont les risques professionnels liés au secteur de la logistique. Et sans surprise, nous allons parler de la manutention de charge.
C’est un fait. Dans la logistique et le transport, la manutention manuelle représente une partie importante de la charge de travail.

Cela impacte grandement le risque de TMS des nombreux opérateurs de ce secteur : le port de charges représente une des premières causes d’accidents du travail dans le secteur. Et 70 % des arrêts maladie sont en lien avec le mal de dos.

Comment l’expliquer ? Les opérations répétitives de port de charges (cartons, palettes, bacs, valises, etc.) peuvent amener un bon lot de risques.

Prenons l’exemple du métier de préparateur de commande, particulièrement exposé aux risques de TMS. Cette profession exige de nombreux efforts physiques dus aux déplacements de charges plus ou moins lourdes et à des gestes répétitifs. Ces tâches contraignantes peuvent alors entraîner des contractures pouvant mener à des pathologies musculaires pour les opérateurs… Des douleurs plus ou moins handicapantes qui peuvent aller jusqu’à une totale incapacité de travailler.

Les facteurs de risques de la manutention exposant les salariés aux TMS regroupent :

    • le poids de la charge soulevée ;
    • la distance parcourue avec la charge ;
    • la durée du déplacement ;
    • ainsi que le nombre et la fréquence des mouvements de soulèvement effectués.
Les facteurs de risques de la manutention

Au-delà de la manutention de charge, la manipulation d’engins de manutention est également une opération à risque pour les salariés.

Bien que les chariots autoportés et les transpalettes ont pour vocation de réduire les contraintes biomécaniques et d’accroître les performances et la productivité… Ils ont également apporté leur lot de risques professionnels, tels que :

    • le renversement ;
    • l’écrasement ou la collision ;
    • le bruit ;
    • l’augmentation de la vigilance ;
    • etc.

Notons par ailleurs que l’exposition à des vibrations permanentes peut aussi générer chez l’opérateur de nombreux facteurs de risques de troubles musculosquelettiques. Et elles peuvent être à l’origine de lésions au niveau de la main, du poignet, du coude, voire de l’épaule ou encore du dos et des cervicales.

Et les conséquences peuvent être très impactantes pour les opérateurs. On parle ici de douleurs, mais aussi de réduction de la force manuelle ou encore d’altération de la sensibilité ou de la dextérité. Les opérateurs peuvent également contracter le syndrome de Raynaud, ou bien une arthrose précoce.

L’exemple d’un client de Moovency, spécialisé dans la logistique

Soyons plus précis. Et appuyons nos propos avec un exemple tiré tout droit de l’un de nos clients, spécialiste du secteur de la logistique. L’entreprise nous a contactés afin de mener une prestation ergonomique. Nous devions répondre à deux objectifs :

    • prévenir l’apparition des TMS en améliorant les conditions de travail des salariés ;
    • et améliorer les indicateurs de performances de la structure, notamment en réduisant « la casse » et le risque d’accident de travail.

Pour cela, nous avons mené une analyse pointue, accompagnés de notre outil KIMEA, la solution de quantification des risques biomécaniques de TMS. En prenant les facteurs biomécaniques comme point d’entrée et dotés de données chiffrées fiables, nous avons pu nous pencher de manière précise sur les autres facteurs de risques : organisationnels, individuels, environnementaux et psychosociaux.

Déroulé de l’intervention chez notre client

    • COPIL de démarrage
    • Observation de l’entreprise
      ○ La préparation
      ○ Le déchargement de containers
      ○ Le ramassage
      ○ Le chargement
    • Groupe de travail
      ○ Présentation des résultats
      ○ Co-construction des solutions
      ○ Interview avec la direction et mise en discussion des pistes
    • Restitution orale au COPIL
    • Suivi sur 1 an du déploiement des solutions

Pour notre exemple, nous allons nous pencher sur l’opération du chargement et déchargement de containers, opérations que notre solution KIMEA a détectées comme étant les plus à risque.

Score KIMEA

Notre analyse a déterminé plusieurs facteurs pouvant influencer l’activité et ses répercussions sur la santé des opérateurs. En voici quelques exemples.

 

Les autres facteurs influençant les opérations de chargement et déchargement

Lors de notre analyse, nous avons noté plusieurs facteurs pouvant influencer les opérations. Entre autres, nous avons détecté :

    • l’absence de prévisibilité de l’arrivée des containers ;
    • le déchargement lié au prix de « garde » du container à quai ;
    • l’arrivée de plusieurs containers sur la même journée ou de plusieurs fournisseurs ;
    • ou encore la vérification quantitative et qualitative des produits au déchargement à l’aide de papier crayons, induisant un risque d’erreur et la difficulté de faire un recours s’il y a erreur sur la livraison.

Des objectifs et des contraintes liées à l’organisation

Durant ses missions, les opérateurs doivent essayer de trouver le moyen pour faciliter les (dé)chargements de containers.

Ils ont pour objectif d’organiser au mieux la tournée, puisqu’ils doivent remplir autant qu’ils le peuvent le camion. Ainsi, ils doivent trouver le moyen de tout faire rentrer, mais aussi de regrouper le chargement afin de faciliter le déchargement.

L’agencement dans la zone de préparation, le matériel mis à disposition et les retours du S.A.V. font partie des éléments qui entrent en compte dans la variabilité de leur environnement de travail.

Mais aussi, nous l’avons vu, les opérateurs de notre client sont confrontés à des pressions temporelles. Et elles sont notamment causées par l’arrivée à quai de plusieurs containers sur la même journée. Cela pousse l’opérateur à redoubler d’efforts pour assurer le bon déroulement des arrivages.

La prévention des TMS dans le secteur de la logistique

Mettre en place une démarche de prévention des TMS : quels bénéfices ?

Réduction de l’absentéisme 

Bien sûr, la crise sanitaire a engendré beaucoup de nombreuses absences… Mais les résultats montraient bien avant 2019 une nette augmentation de l’absentéisme en entreprise.

Lutter contre les TMS, c’est lutter contre l’absentéisme au sein de votre structure. Et cela permettra aux entreprises de…

    • sécuriser leur capacité de production ;
    • fidéliser leur équipe ;
    • et leurs clients ;
    • mais aussi gagner du temps et de l’argent, tout en gardant le contrôle sur l’ensemble de la production.

Coup d’accélérateur pour l’attractivité 

Puisqu’une entreprise où l’on sait que l’employeur veille à notre santé… C’est une entreprise qui va attirer les futurs candidats.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux révèlent à tous les coulisses des entreprises : les mesures prises pour protéger les salariés, les pratiques managériales, etc. Et, dans le monde du numérique, l’image perçue par le public peut faire la différence. C’est pourquoi elle peut se révéler comme un véritable levier d’attractivité.

Réduction des coûts directs et indirects liés aux TMS

Bien connu et souvent redouté par les entreprises, le poids financier des cotisations d’accidents du travail (AT) et maladies professionnelles (MP) est un coût direct qui ne doit pas être négligé.

Le taux de cette cotisation, à la charge de l’employeur, se montre plus ou moins important selon le nombre d’accidents du travail déclarés chaque année. Et l’impact financier dans la logistique est conséquent : 73 millions d’euros de cotisations sont versés par les entreprises du secteur.

Les coûts indirects, eux, peuvent s’élever jusqu’à 2 500 euros par an, et par salarié. Ils regroupent, entre autres :

    • la hausse de l’absentéisme ;
    • la baisse de la productivité ;
    • les restrictions d’activité ;
    • ou encore la formation des remplaçants.

Le saviez-vous ? Des aides financières existent pour vous aider à mettre en place vos démarches de prévention !

Comment lutter contre les TMS ?

Pour prévenir les TMS, les entreprises doivent rendre le travail moins contraignant pour les opérateurs, sans pour autant impacter leur performance. Et pour cela, des solutions existent.

Évaluer les postures à risque grâce aux analyses biomécaniques

Pour lutter efficacement contre les troubles musculosquelettiques, nous conseillons fortement aux entreprises de réaliser une cartographie de leurs postes. En se dotant d’une analyse fine, avec des données chiffrées et fiables, les préventeurs sauront facilement détecter quels sont les postes de leur entreprise qui sont les plus sollicitants et les plus à risque.

Il sera plus simple de savoir par où commencer. Et, de ce fait, quelles sont les actions à prioriser.

Priorisez les actions de prévention de votre entreprise grâce à la quantification des risques biomécaniques de TMS

 

KIMEA

Pour être plus concret, prenons l’exemple d’un préparateur de commande. L’action de manutention reste relativement importante.

L’opérateur va devoir se servir dans un stock avec différents points d’approvisionnement pour constituer sa palette. Selon le stock, il va devoir aller chercher soit en haut, soit en bas et l’impact musculaire et articulaire sera différent selon la hauteur.

Par exemple, lors de la prise d’un colis sous le rack, il y a une obligation importante de flexion du tronc, ce qui l’expose à de fortes contraintes articulaires… Et donc un possible risque de déclenchement de TMS.

Tout cela sera visible grâce à KIMEA. En capturant les mouvements de l’opérateur via la caméra de profondeur et les gants connectés ou l’application KIMEA App, toutes les contraintes articulaires seront alors évaluées et restituées par un score très parlant pour les préventeurs (RULA, REBA ou bien KIMEA).

Cette quantification des risques biomécaniques peut également aider les entreprises à respecter les normes liées à la manutention de charge, inhérente aux opérations communes du secteur de la logistique.

Évaluer régulièrement les risques

Aussi, il relève de l’obligation de l’employeur d’évaluer les risques professionnels auxquels sont exposés les salariés. Il se doit de proposer des solutions de prévention adaptées à chaque type de risque.

Et la prise de conscience des risques va permettre à l’employeur d’identifier, de surveiller et de traiter les menaces qui pèsent sur la chaîne logistique.

Pour bien organiser ses actions, l’employeur peut se reposer sur les neuf principes de prévention qui permettent d’encadrer le processus de prévention. L’objectif ? Éviter les risques à chaque fois que cela est possible. En ce qui concerne la logistique, cela comprend, par exemple, la possibilité d’éviter les manutentions manuelles en privilégiant la mécanisation.

Renforcer le suivi de la santé des salariés

Indépendamment des examens périodiques, l’employeur peut faire profiter à ses salariés des consultations médicales complémentaires. Ces examens ponctuels concernent les salariés présentant le plus de risques ou peuvent être appliqués de façon plus globale pour anticiper et prévenir des potentiels troubles de santé.

En ce qui concerne les opérateurs qui ont été touchés par des maladies professionnelles d’une durée minimum de 30 jours, ils bénéficient d’un examen médical suite à leur reprise. Et cet examen doit :

    • vérifier que le poste de travail du travailleur est toujours compatible avec son état de santé ;
    • examiner les propositions d’aménagement ou d’adaptation du poste faites au salarié par l’employeur selon l’avis du médecin du travail ;
    • ou encore, préconiser des aménagements et une adaptation du poste si cela se révèle nécessaire.

Former et sensibiliser les opérateurs

Les actions de prévention et de formation contre les TMS sont un outil très efficace pour lutter contre les risques de contraction de la première maladie professionnelle de France.

Au travers de cette formation professionnalisante et ludique, les experts mettent en scène les gestes professionnels et les meilleures postures à adopter, notamment lors des différentes opérations dans l’entrepôt. Tous les collaborateurs sont inclus, ce qui permet d’être à leur écoute et de créer le dialogue social. Ce lien avec les opérateurs permet de proposer les démarches les plus adaptées.

Pour résumer

Malgré son poids dans l’activité économique en France, le secteur de la logistique n’est malheureusement pas épargné par le sujet des troubles musculosquelettiques.

En cause ? La manutention de charges et la répétitivité des gestes, notamment… Mais pas seulement. Les facteurs organisationnels et psychosociaux apportent également leur lot de facteurs de risques aggravants pour tous les opérateurs.

Moovency se place en qualité de partenaire des entreprises, en matière de santé et de prévention. Nous accompagnons les entreprises dans l’encadrement et la mise en place de leurs actions grâce à nos outils et à nos accompagnements. Notre mission : aider les entreprises à être porteurs de leur démarche de prévention au sein de leur structure et des actions à mener auprès de vos salariés.

Alors, n’hésitez plus. Et misez sur la prévention des risques de TMS.

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