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Lorsque l’on parle de troubles musculosquelettiques dans l’agroalimentaire, on évoque souvent les chiffres impressionnants qui touchent ce secteur. En effet, l’agroalimentaire est – depuis de nombreuses années – l’un des secteurs les plus impactés par ces maladies professionnelles. Il en ressort même parfois une sorte d’abdication, comme si les TMS n’étaient qu’une question de « quand » et non pas de « peut-être ».

Chez Moovency, nous sommes convaincus que cette fatalité n’en est pas une, bien au contraire. Nous sommes persuadés que, grâce à la prévention et l’ergonomie, ces chiffres vont baisser et que la santé des salariés sera préservée. Explications.

Quelles sont les conséquences des TMS dans l’agroalimentaire ?

De nombreux travailleurs en souffrance

Aujourd’hui, plus de 356 000 salariés travaillent dans le secteur de l’agroalimentaire et, au fil des années, leur population est devenue vieillissante. En effet, le ratio jeune salarié/senior s’étiole, puisqu’en 2015 il n’y avait que 0,6 jeune de moins de 30 ans pour un salarié de plus de 50 ans (contre 1,6 en 2005).

Or, même si les accidents du travail sont encore trop nombreux dans la tranche de population plus jeune des salariés, ce sont les seniors qui subissent plus fréquemment les TMS. Il y a donc de grands risques pour que les travailleurs de cette industrie subissent ces maladies professionnelles.

À ce jour, ce ne sont pas moins de 11 maladies professionnelles pour un million d’heures salariées reconnues par la Sécurité Sociale, dans le secteur de l’agroalimentaire. Les autres secteurs, eux, ont 4 maladies reconnues pour un million d’heures.

Les chiffres liés aux troubles musculosquelettiques reconnus dans l’agroalimentaire sont sans appel : un quart des TMS reconnus comme maladie professionnelle proviennent de ce secteur.
Et de ces TMS découlent alors des maux bien connus :

  • douleurs (15% des TMS dans l’agroalimentaire sont liés au mal de dos) ;
  • réduction des facultés motrices ;
  • handicaps ;
  • et parfois même une désinsertion professionnelle.

Un impact financier conséquent

Au-delà de l’aspect humain, les TMS sont également un coût financier pour les entreprises agroalimentaires.

En effet, le coût annuel des TMS pour les entreprises du secteur agroalimentaire s’élève aujourd’hui à plus de 77 millions d’euros, dont plus de 15% sont liés à des maux de dos. On considère que ce sont plus de 930 000 journées de travail qui sont perdues du fait des TMS pour les entreprises du secteur. 

Des facteurs multiples aux conséquences singulières

De nombreux éléments participent à l’apparition des TMS chez les salariés de l’agroalimentaire.

Les tâches répétitives

Toutes les actions impliquant la réalisation rapide, successive et cadencée de mouvements, sollicitant souvent les membres supérieurs des travailleurs, peuvent favoriser l’apparition des TMS. Elles sont d’ailleurs reconnues par la législation française comme étant un facteur de pénibilité au travail.

La manutention de charges lourdes

La manutention de charges lourdes est également un point important. Transporter des marchandises agricoles et alimentaires à longueur de journée peut vite devenir une contrainte pour le corps humain. Bras, jambes, dos, pieds… tout s’actionne en même temps et cela n’est pas sans générer de la fatigue et nécessite une grande forme physique.

L’exposition à des vibrations

Comme dans de nombreux autres secteurs, celui de l’agroalimentaire implique l’utilisation de machines pouvant générer des niveaux de vibration élevés. Qu’elles soient transmises par la main ou à l’ensemble du corps, ces expositions ont de sérieuses conséquences.

Les vibrations transmises par la main

Elles peuvent générer des maladies qui touchent à la circulation sanguine, mais également les nerfs, les os, les articulations, les muscles et les tissus de la main et du bras.

Les vibrations transmises à l’ensemble du corps

Ces douleurs, quant à elles, touchent notamment la colonne vertébrale des salariés. De plus, si l’on ajoute une manutention manuelle, les risques sont aggravés.

D’une façon générale, l’exposition aux vibrations peut également dégrader la dextérité des travailleurs, affaiblir leur force manuelle, engendrer des douleurs, entraîner de l’arthrose précoce, etc.

Le travail au froid

Essentiel dans de nombreux domaines de l’agroalimentaire, le travail au froid est cependant un facteur qui augmente les risques de TMS. En effet, en exposant les salariés à des températures très basses, les conditions de travail particulières du travail au froid forcent le corps à s’adapter pour compenser la perte de chaleur.

De nombreuses études ont d’ailleurs démontré des liens tangibles entre l’apparition des TMS et des situations de travail exposant les salariés au froid.

Les facteurs psychosociaux

Au-delà des facteurs physiques, il est important de ne pas négliger tout ce qui est lié au psychique des travailleurs. Monotonie du travail, manque d’autonomie dans ses actions, pression temporelle : ces facteurs génèrent une dégradation du rapport au travail… qui favorise l’apparition des troubles musculosquelettiques.

Le manque d’intégration des risques professionnels dans la conception des postes et lieux de travail

Enfin, de nombreuses entreprises du secteur agroalimentaire n’ont malheureusement pas assez intégré les risques professionnels dans la conception de leur poste de travail.

Or, il est essentiel d’agir dès le premier niveau de prévention afin de limiter au maximum les TMS. C’est pourquoi nos ergonomes sont certifié•e•s et apportent une vraie expertise métier à nos clients. En analysant les postes de travail au plus tôt, ils ont un rôle clé dans l’accompagnement au changement des entreprises soucieuses du bien-être et de la santé et de leurs salariés.

Comment prévenir les TMS dans l’agroalimentaire ?

Détecter les TMS, oui… Mais comment les prévenir ? Une entreprise, le Groupe EVS, nous dévoile les actions qu’elle a mises en place afin de prévenir les TMS au sein de ses effectifs.

La biomécanique comme point d’origine

Chez Groupe EVS, acteur de la filière viande, la prévention des TMS est également une priorité depuis plus de sept ans. En effet, plusieurs facteurs de risques biomécaniques favorisaient l’apparition de nombreux TMS au sein de leurs effectifs :

  • des tâches répétitives, notamment lors de la découpe des viandes, du désossage, du parage de la viande ou encore du conditionnement ;
  • du travail au froid (entre 4 et 6 degrés) ;
  • ou encore des gestes contraignants, de par la nature de leur activité. Chez Groupe EVS, nous retrouvons des opérateurs en 2ème transformation des viandes. Chaque collaborateur peut avoir un poste spécifique en fonction de sa formation (désossage, parage, piéçage, conditionnement).

Afin de pallier ce problème, le Groupe EVS a rejoint le programme TMS Pros et a mis en place de nombreuses actions pour lutter contre la première maladie professionnelle de France.

C’est pourquoi le Groupe EVS a pour objectif de cartographier l’ensemble de ses postes sur les prochaines années avec la solution KIMEA. L’entreprise va pouvoir avancer sur le volet de la pénibilité des postes, voire de façon claire les cycles de travail de leurs opérateurs et compter précisément les gestes de ces derniers. Ainsi, ils vont pouvoir apporter une meilleure polyvalence dans les tâches des salariés.

L’analyse chiffrée et objective de KIMEA offrira un gain de temps considérable au Groupe EVS et permettra à la structure de se plonger pleinement dans l’analyse des données et dans la réflexion autour des solutions à mettre en place.

Des solutions multiples, pour des bénéfices concrets

Le service sécurité du Groupe EVS se rend régulièrement sur les différents sites afin d’exposer leur démarche. Ils expliquent pourquoi les échauffements sont nécessaires, pourquoi boire régulièrement de l’eau est bon pour leur santé, etc.

De plus, le Groupe EVS met également l’accent sur l’accompagnement des nouveaux opérateurs, puisque chaque nouvel arrivant est formé sur la sécurité au travail.

Par cette démarche, le Groupe EVS met l’opérateur au cœur de sa politique de prévention des TMS et s’inscrit dans une démarche long-termiste, où chacun peut être acteur de ses conditions de travail.

Nous pouvons noter aujourd’hui une belle avancée, puisque l’entreprise comptabilise moins de maladies professionnelles. Néanmoins, le travail n’est pas fini. Les TMS sont toujours présents, et les taux d’incidence varient entre chaque site.

La libération de la parole chez les salariés du Groupe EVS

À la suite des réalisations des captures KIMEA, des groupes de travail peuvent être créés, composés de référents métiers dont des collaborateurs de la ligne, de membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), du service Sécurité et des interlocuteurs clients. Ces personnes sont dotées d’expériences de plusieurs dizaines d’années et apportent leur expertise pour prévenir au mieux les TMS.

En résumé

Oui, le secteur de l’agroalimentaire est un secteur lourdement impacté par la première maladie professionnelle de France : les TMS. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Tâches répétitives, manutention de charges lourdes, exposition aux vibrations, travail au froid, risques psychosociaux… Nombreux sont les facteurs qui peuvent mener les opérateurs à contracter les TMS. 

Alors… Peut-on dire que les TMS dans l’agroalimentaire sont une fatalité ? Non. Pour le secteur de l’agroalimentaire mais pas que. Aucun secteur, aucun métier, ne doit devenir un synonyme de trouble musculosquelettique. Puisque des solutions existent. Et des actions concrètes peuvent être mises en place pour prévenir ce risque.

En prenant le facteur biomécanique comme point d’entrée, les structures de l’agroalimentaire peuvent réaliser une cartographie de leurs postes. Et détecter les postes qui sont les plus sollicitants. Il sera alors plus facile de prioriser ses actions de prévention et de trouver les solutions les plus adaptées aux problématiques liées aux différents postes.

Besoin d’aide ? Nous pouvons vous accompagner. 

Nos ergonomes agréés IPRP sont là pour vous. Experts en prévention des TMS et en biomécanique, ils peuvent déterminer avec KIMEA où se fabriquent les troubles musculosquelettiques au sein de votre structure. Leur analyse ergonomique vous donneront les clés de compréhension afin d’agir directement à la source… Avec des solutions concrètes.

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